Donc ça, c’est dit!!

 

Au fil des jours, je lis de plus en plus de choses sur les adolescents, les préadolescents, les djeun’s etc. Je n’ai pas encore fixé de tranche d’âge pour cette catégorie, délimitée différemment d’une famille à l’autre, d’en enfant à l’autre etc. Mais bon, considérons qu’à partir de l’entrée au collège, on change de catégorie, et il vaut mieux se préparer à faire face : nos enfants deviennent des adolescents!

J’ai intérêt à m’intéresser au sujet, les 2 aînés étant en plein dedans, et les suivants se dirigeant irrémédiablement vers cette zone un peu flippante, ou pas.

Je vais donc bientôt pouvoir poser ici des billets sur les grands sujets qui les concerne: la sexualité, les réseaux sociaux, les fêtes avec les copains, l’alcool, les vacances sans Pap’s et Mam’s, le téléphone portable, l’accès à l’ordinateur, le rangement de leurs chambres, leurs goûts vestimentaires, leur alimentation, les devoirs, l’orientation scolaire … Si cela vous intéresse, vous n’avez pas fini d’en lire!

Mais ce matin, je voulais juste faire un préambule sur l’image des adolescents qui est véhiculée: des humanoïdes mal dans leur corps et dans leur peau, si possible assez moches, victimes d’acné purulent, efflanqués dans des corps trop grands pour eux dont ils ne savent pas quoi faire, le sourire déformé par des rails de chemin de fer, etc (je ne fais que citer des choses lues, hein?)

Je pense que tous les parents qui pensent et écrivent de telles choses sur leurs adolescents participent largement à leur mal-être!

Nos enfants se construisent  aussi grâce aux regards qui sont portés sur eux, et pas seulement dans celui de leurs parents quand ils ont fait leurs premiers pas, ou enlevé les petites roues de leur vélo!

Et toc, c’est dit! 

Donc, et je m’arrête là pour ce matin, ne comptez pas sur moi pour parler des ados de manière négative, dégradante!. Ils sont entrain de se construire leur identité, gagner en autonomie, apprendre à maîtriser un nouveau corps, faire face à des afflux d’hormones qui jusque là étaient restées bien tranquilles dans un coin de leur corps (ou dans plusieurs coin en fait).

Et puis, si vous connaissez des blogs où les ados sont valorisés, je suis super intéressée!

Celui de Rufo, c’est le premier livre que j’ai acheté. Lire des livres consacrés aux ados, c’est comme lire Laurence Pernoud quand on est enceinte, non?

 

 



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6 Comments

  1. tu as raison Cécile!
    mère de 2 petits, je pense à l’adolescence qui devrait arriver dans une dizaine d’années… et même si je redoute un peu cette période, je pense sincèrement que les ados sont une population passionnante, que l’adolescence n’est pas une identité mais simplement une période de la vie, par laquelle on est TOUS passés… sans forcément trop de dégâts (la preuve, regardez-nous!).
    Je suis sûre qu’on peut réussir à avoir des discussions passionnantes, constructives, essentielles avec ses ados, et que cette période peut être traversée à peu près agréablement.

    Je me souviens encore pas mal de ce que j’étais, ado… j’espère me le rappeler aussi bien que possible quand mes enfants y seront!

  2. Quand j’attendais un de mes enfants devant le lycée, j’étais toujours touchée et émerveillée de les voir tou(te)s sortir , tous différents , grands ou petits, vêtements choisis avec soin ou non,tâtonnant pour trouver leur « look », avec cigarette ou pas, avec écouteurs ou pas , seul(e) ou en groupe , rejoignant le car ou la voiture d’un parent-dans ce cas ils prennent souvent le volant ,en conduite accompagnée- ou en scooter, je trouvais que chacun(e) avait cette beauté et ce charme particulier de la jeunesse , de l’âge de tous les possibles ..je le ressentais d’autant plus que je travaille avec des personnes (très)âgées ,je me dis que la vie est belle et passe très vite ! En même temps ,néanmoins, il y a des ados moins sympas que d’autres – dans leurs attitudes vis-à-vis des autres voire des adultes – et ce dès le collège ..
    il me semble que l’important est le dialogue ,un respect mutuel et la transmission de valeurs auxquelles on tient .. et quand ils ont 19 ou 22 ans , partager parfois un film ou une émission tous les 4 le soir dans le salon , me comble de bonheur !
    je ne me fais pas de soucis du tout pour vous 8 , au vu des épisodes du journal intime et des différents billets , ça va bien se passer ! 🙂

  3. Bo,jour,

    Bravo pour votre blog.
    je l’ai découvert recement et je l’adore!

    Sachez juste que Mr Rufo est, comme Mme Pernoud, tres contreversé. Disons que si vous voulez voir autre choses c est possible avec d’autres auteurs.

    Bonne continuation.

  4. pas encore dedans… mais parfois déjà l’impression d’y être avec certains de mes affreux… et comme tu dis ce qui compte c’est l’Amour… donnons en même quand c’est dur ! C’est ce qui restera toujours !

  5. J’ai lu « Frères et soeurs, une maladie d’amour » de Marcel Rufo. Je l’ai trouvé intéressant car je n’avais encore rien lu sur ce sujet. Par contre, je trouve ses autres ouvrages un peu trop « conventionnel et fade » (comme Laurence Pernault en fait). Cela dit, il dit que les parents ont toujours un préféré et que c’est normal (ça déculpabilise mais en même temps c’est un peu pessimiste!!! Je veux croire que je peux aimer tous mes enfants de la même façon. A bientôt.

    Tiens, je pense que ça sera un sujet de billet: Peut-on aimer tous ses enfants de la même façon? merci de me l’avoir soufflé 🙂

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