Le slow

C’est évident, à 13 ans, on a une grande expérience des boums, des filles, de la danse…

Nos enfants mettent le feu sur la piste de danse dès que l’occasion se présente. En fait, super rarement. Un mariage récemment où ils se sont fait plaisir, et puis des boums de fin de voyages scolaires, classes vertes et camps scouts.

Aujourd’hui ce n’est pas le garçon qui invite la fille, c’est aussi la fille qui peut inviter le garçon. Et puis aussi on peut danser tout seul. Mais pas pour les slows. Là il faut se lancer, qu’on soit un garçon ou une fille.

C’était le sujet de conversation du déjeuner entre les 4 plus jeunes: 13, 11, et 2 fois 8 1/2 (on ne rigole pas, depuis le 14 juillet, c’est « et demi » s’il vous plait)

Et selon les garçons de la famille, ça ne se fait pas de mettre un râteau a une fille pour un slow. Déjà elle prend trop sur elle pour venir te demander. En plus ça dure que 2 minutes un slow. Oui on est loin de Hotel California. Il fallait tenir 6 minutes au moins. L’argument c’est de dire que se prendre un râteau quand on est un garçon, c’est dur. Alors mettre un râteau à une fille, ce n’est pas possible. Même si on n’est pas amoureux. Parce que comme ça, au moins on s’entraine à danser.

Oui, parce que selon Elise, danser un slow, c’est pas juste quand le garçon met ses mains sur les épaules de la fille et trépigne d’un pied sur l’autre. On a le droit de bouger. Pour regarder les autres danser aussi. Parce que juste les yeux dans les yeux ça donne envie de rire. Elle l’a expliqué à son grand cousin qu’elle avait invité à danser un slow. Elle n’avait pas osé inviter Jérémie. Parce qu’elle le trouvait trop grand pour elle. 12 ans.

Ce n’est pas grave ma chouquette j’ai dit.

Avant, on avait un carnet de bal. Aujourd’hui les filles invitent les garçons. Mais ça n’empêche pas d’être un peu galant, hein? Et un slow, ça fait moins de bruit qu’une prestation ACDC d’Elise…



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