Ce matin, bureau!
Ce qui est sympa quand on bosse dans une grande entreprise, et qu’on commence à y faire son trou, c’est que tout au long de la journée on dit bonjour à des gens. Chez soi, on se dit bonjour le matin, et basta.
Au bureau je commence par les collègues qui partagent le plateau l' »open space », les personnes que je croise dans l’ascenseur, celles que je retrouve en réunion, puis celles qui déjeunent à la même heure que moi etc. ça dure toute la journée!
Je reconnais que je file souvent sans crier un au revoir trop bruyant… alors que certains de mes collègues n’en sont qu’à la moitié de leur journée.
Selon le niveau hiérarchique de connaissance, on se claque une bise, comme des bonnes copines de collège, on se sert la main, on se sourit, on se fait un signe de tête.
Ce matin, j’ai croisé ce que j’appellerai un « hiérarchique », un à qui je ne claque pas la bise, et que je vois suffisamment souvent pour aller plus loin qu’un sourire: la franche poignée de main est de rigueur.
Et là… surprise, sa main est humide. Pas moite, humide au bout des doigts (je n’ai pas eu le temps de sentir si la paume l’était également).
Je l’ai croisé alors qu’il arrivait d’un couloir au fond duquel se trouvent les toilettes.
J’ai retenu mon souffle et me suis posé cette question terrible: d’où provient l’humidité de ses mains?
Alors je suis allée au bout du couloir, me laver les mains… finalement, la bise, ça évite le quiproquo.