
Nos meilleurs amis se comptent sur les doigts d’une main. Ce sont pour la plupart des amis de longue date, que nous connaissions avant d’avoir des enfants. Nous nous voyons rarement, mais serions capables pour eux de traverser la terre et déplacer des montagnes. J’ai la conviction qu’eux feraient la même chose pour nous.
Nous avons des amis, que nous voyons régulièrement, qui font partie de notre vie d’aujourd’hui, mais dont je n’ai aucune certitude qu’ils en feront partie demain. Des amis pour lesquels je m’investis, mais toujours avec un peu de retenue… un peu comme si j’avais besoin de me protéger, comme si tout pouvait s’arrêter demain.
Flash back
Quand les enfants étaient plus jeunes, nous avons habité une résidence, les écoles et le parc en bas de l’immeuble. C’était l’époque où je ne travaillais pas, et où l’espace vital dans l’appartement étant limité, je n’imaginais pas une journée sans sortir avec les enfants pour oxygéner chacun. Je me suis fait plein de copines, plein. Avec des enfants de tous les âges mais 6 en 8 ans quand même, répartis dans 5 classes différentes, c’était difficile de passer incognito.
Les enfants jouaient ensemble au parc, et les mamans papotaient sur les bancs, commentant la vie de l’école, la nouvelle coupe de la maîtresse, la quantité de devoirs, l’ambiance à la kermesse. On était un peu langue de vipère aussi, à cause de celui qui tabassait systématiquement les nôtres, et que sa mère larguait au parc en restant chez elle, ou de celui qui se grattait la tête et allait refiler des poux à toute l’école, ou de celle qui faisait saliver nos enfants en sortant le goûter à 18h00.
Bon surtout, on passait les mêmes nuits pourries avec des petits, on se retrouvait le matin avec la tronche défaite, on fréquentait autant la salle d’attente du médecin, on en bavait, quoi. Et ça nous a rapprochées… C’était même assez fusionnel les pique-niques tous ensemble le dimanche, les sorties en forêt, les ballades à vélo. On est même partis tous en vacances aux sports d’hiver une fois: 3 couples et 13 enfants entre 13 mois et 8 ans. Un jour, les Mam’s sont parties en thalasso pendant que les Pap’s gardaient tous les enfants. On s’est rendu pas mal de services, même si j’ai souvent eu le sentiment d’être la bonne pomme de l’histoire, mais bon, ça, c’est plus génétique.
Et puis nous avons déménagé. Pas loin. 3 km. Nous nous sommes revus 1 ou 2 fois, peut-être 3. Nous avons juste mis la Seine entre nous, et un pont. Nous les avons invités: c’est plus facile de recevoir 4 ou 5 personnes que d’être reçus à 8.
Et puis ça a été terminé.
Comme si le fait de ne plus vivre dans le même cadre faisait que nous n’avions plus rien à vivre ensemble.
Comme si cette amitié était purement conjoncturelle et intéressée.
Comme si finalement la seule chose qui avait fait de nous des amis, c’était d’avoir des enfants des mêmes âges, au même moment, dans le même quartier.
Comme si tout ce temps passé ensemble, ce n’était que du vent.
Sur le coup, j’ai trouvé ça super douloureux; mazette, on avait quand même partagé des trucs ensemble, non? Et nos enfants, ils s’entendaient bien, non? Et à la fois, moi non plus, je n’ai sûrement pas fait ce qu’il fallait pour que ça dure plus longtemps.
Mais je suis restée sur ma faim. Alors maintenant, je fais gaffe, quand même.
Comme je te comprends !
Les « on reste en contact », « la distance ça compte pas » et bla bla bla …
Je commence tout juste à digérer ma non-existence soudaine !
Bises à vous tous.
En fait, seules les vraies amitiés oublient les distances
je me retrouve dans ton billet cécile, il y a quelques années , avant l’arrivée de juliette, nous étions une bande de « bons copains » . une fois par mois j’essayais de reunir tout le monde autour d’une table chacun amenant un petit quelques choses. Et puis je suis tmobée enceinte, j’ai arreté de travailler, je suis rester aliter 6 mois. au debut j’ai eu des visites, le telephone sonnait regulièrement mais j’ai arreter les invitations et bizarrement……………………notre vie sociale est devenue presque déserte!!!! après l’arrivée de juliette nous avons continué notre vie a cinq mais avec beaucoup moins de monde autour de nous et notre nouvelle devise est: privilégier la qualité à la quantité!!! je me suis aperçue que nos discussion « langues de vipère » ne me manquent absolument pas et qu’en fait nous étions souvent en boucle sur le meme sujet!!!! ohlala j’arrete de papoter , j’ai été très longue ce soir, bonne soirée 🙂
tu peux être très longue ici, c’est comme ça qu’on papote 🙂 Oui la qualité vaut mieux que la quantité, surtout avec des vies bien chargées…
Comme je suis d’accord avec toi!!!Les vrais amis on en a peu en fait. Les autres au final ce sont des connaissances même si on partage beaucoup de choses que l’on croit importantes quand on les vit.J’en ai pleuré parfois de cette mise sur la touche à cause de 15 min de route, mais je n’en suis pas morte.On relativise et on grandit aussi. That’s life!!
Oui, on relativise, mais comme c’est dur parfois pour nos petits qui eux aussi croyaient à la Grande Amitié, et pour nous de les voir pleurer encore et encore …
C’est vrai qu’on tombe de haut en se disant qu’on avait mis nos tripes dans ces relations qui n’ont pas duré, on tombe de haut. On s’en remet aussi, c’est vrai, mais on y perd des plumes
comme je comprends ! j’ai parfois été déçue , mais j’attendais trop des gens certainement.. j’aimerais inviter plus mais trop stressée par le repas à faire et que tout soit bien , je ne le fais pas autant que je le voudrais.. en plus nous travaillons un we sur 2 et ainsi le temps file !
merci pour ce billet ..
Tu as raison quand tu dis que le temps file… et parfois il faut choisir ses priorités.
Même constat par ici, et pourtant je suis fidèle en amitié. Je suis la bonne poire qui continue à appeler, à prendre des nouvelles, à envoyer des faire-parts de naissance…Mais j’ai décidé depuis peu qu’après 3 tentatives sans retour j’abandonnais les relances. Par contre, ma porte reste toujours ouverte.
La mienne aussi reste ouverte, mais un peu dur de devoir toujours être celle qui relance, non?
Même constat ici. Pourtant ils sont venus à la maison, on a continué à se voir. Puos la dernière fois: Lulu venait de naitre, elle est venue en coup de vent à la maternité et depuis… plus rien. 4 ans bientôt et toujours ce même questionnement: est ce que j’ai fait une connerie?
Il y avait aussi l’amie rencontrée sur internet, avec qui j’ai mangé plusieurs fois, qui était à mon mariage et qui ne me parle plus depuis que j’ai décidé de supprimer mon compte d’un forum par manque de temps (et marre d’être innondée de mails de pub de ce même forum) et que j’ai aussi décider de ne plus mettre à jour notre site perso. Grande claque: l’amitié réelle était pour elle moins importante que l’amitié virtuelle. J’avoue ne pas comprendre: elle était à mon mariage!!! C’est pas rien quand même.
Depuis, je suis assea amère
je comprends ta déception, je tourne parfois tout ça en boucle au lieu de dormir…
Voici ce que j’appelle « la sélection naturelle », ça m’évite d’en souffrir … C’est sans doute plus douloureux pour les enfants ! Même au boulot je ne me lie pas d’amitié du moins jamais au point d’inviter un collègue à la maison, là aussi j’ai essuyé pas mal de déception donc « mon cercle » c’est la famille, et les vrais vieux amis, même si ceux-là aussi il faut parfois les bousculer pour garder le contact quand on déménage : là au moins je me dis que le jeu en vaut la chandelle ! Au passage bonne idée ce billet !
C’est vrai qu’au boulot, ce n’est pas simple de lier amitié sans réserve, je fais aussi attention.
nous avons aussi un cercle familial bien rempli et uni, mais j’aimerais bien garder mes amis 🙂
Ce billet remonte beaucoup de souvenirs en moi. De magnifiques comme de plus tristes. Avoir des enfants, plusieurs, rapprochés, faire des choix atypiques (donner naissance à la maison, allaiter, porter…) nous ont éloigné de pas mal de personnes, des gens que je pensais être des amis ce sont éloignés jusqu’à ne plus être visibles du tout malgré tellement de magnifiques moments que nous avions passé ensemble… Je garde tout cela comme de beaux souvenirs lointains et précieux, mais nous nous en faisons d’autres, avec les enfants, avec les amis qui sont restés, et les nouveaux…
Nath, tu as de la chance d’arriver à ne garder que le meilleur de ces souvenirs… la claque me chauffe encore un peu la joue, mais ça passera surement, avec le temps
je comprend totalement! nous sommes partis en bretagne alors que toute notre vie ainsi que celle de nos filles etaient en région parisienne. nous avons invité les personnes de confiance et elles sont jamais venu.
Parfois j’essaie de positiver en me disant qu’en laissant une vie quelque part on se donne la chance d’en vivre une autre ailleurs 🙂
Si ça peux te rassurer: nous avons fait le chemin inverse, province vers paris et depuis que nous avons déménagé, nous avons beaucoup plus de visites!
A propos de ton post d’hier: j’adore cette nouvelle maison 🙂 so chic!
merci 🙂
Je dois être la nouvelle Cécile Barth !!!! Même chose ici ! Mais je suis toujours dans la résidence… donc on verra dans quelques années… Mais étant fille de militaire et ayant beaucoup déménagé je sais ce que fait l’éloignement. C’est comme pour tout, il faut entretenir l’amitié ! mais avec des vies déjà trop remplies ce n’est pas toujours évident. Mais je suis sûre Cécile que tu as trouvé de vraies new copines…
Oui Caro, mais il y a un autre phénomène qui joue… les enfants grandissant, les parents de primaire sont plus jeunes que moi, et une fois aux collège et lycée, on ne voit plus de parents, il faut donc créer de nouveaux réseaux 🙂
et le blog en est un j’en suis sure
Je confirme: et en maternelle je vais bientôt me faire des copines avec les mamies!!!
C’est vrai que c’est du boulot que d’entretenir l’amitié, mais ça en vaut la peine! (Mais parfois on tombe de haut aussi!!!)
Nous avons choisi de déménager de Versailles pour une maison, un peu plus loin, dans la campagne (20 min de Versailles).
Nous avons beaucoup invité au début, pour « montrer que ce n’est pas si loin de venir nous voir ».
Je me rends compte que si on n’invite pas, si l’on est plus dans le champ de vision de certains, bah…on est tous seuls.
Et puis comme on bosse tous les deux, c’est plus compliqué de se faire des copains grace aux enfants que l’on récupère, du coup, en coup de vent à l’étude: pas le temsp de papoter, y’a les douches à donner et le dîner à faire pour que tout ce petit monde soit au lit avant 20h30.
C’est chaud, mais je crois que c’est la vie…
Tant pis, faut continuer d’inviter et d’appeller pour prendre des news, sinon on se met soi même à part. ça fou les j’tons!
Dis donc je te connais non ?
Oui en fait, il faudrait se sentir coupable de ne pas se rendre plus dispo pour entretenir des amitiés.
Et je suis bien d’accord avec toi que quand on cavale toute la semaine, ce n’est pas toujours simple de se caser des dîners à la maison en plus.
Et donc, tu connais Prune?
Bonjour,
Et bien tu vois, moi je n’ai que 2enfants avec une difference d’age de 14 ans avec mon mari donc ces amis,leurs enfants sont grands….et quand on nous invite,et bien on nous dis carrement de ne pas les prendrent :(oui mais moi c’est avec eux ou sans nous donc au final il ne te reste pas beaucoup d’amis mais ceux qui restent sont les meilleurs….
Marie
c’est un peu du tri sélectif…
je suis un peu des deux…
J’ai donné aussi et me suis posé bcp de questions « est-ce que j’ai fait et donné assez, est-ce que j’ai fait ou dit un truc qu’il ne fallait pas …. ? » ….. du coup j’essaie de relativiser et de moins le prendre à coeur …. mais dur qd même !
c’est bien ce que j’ai du mal à faire… relativiser…
comme je me reconnais dans ton billet Cécile !
oui la distance éloigne , c’est comme çà même avec si peu de km je le regrette !
çà m’est arrivé également mais peut être que j’attendais trop d’amitiés qui n’en étaient pas vraiment finalement …
on aimerait tourner la page mais on y repense souvent enfin c’est mon cas sauf que moi je suis un peu sauvage !
la même, mais pas sauvage 🙂 je dois juste faire un peu peur je crois
E les « il faut trouver une date pour vous inviter »… date qu’on attend toujours!
moi aussi, j’en attends des dates… mais j’en ai promis aussi
C’est compliqué d’entretenir certaines amitiés!
Je me rends compte que pour certaines je n’y mets pas de la bonne volonté « oui, tu sais, avec mon boulot, je bosse aussi les week-end, monsieur est d’astreinte aussi! » Je sais que ce sont de fausses excuses, parce qu’avec certains, on arrive encore à se voir!
Et puis les familles atypiques… ça fait peur, quand je dis atypique, ça n’a rien de péjoratif, mais nos « amis » ne comprennent pas forcément notre choix de famille (pas très) nombreuse. Pour eux, il faut être fou pour vouloir + de 2 enfants, alors nous recevoir avec les 3, et nous entendre parler du potentiel futur N°4… ben ça refroidit les envies de nous inviter!
On se dit que les meilleurs restent!
Désolée, je suis une incorrigible bavarde…
Alors imagine avec 6….
ben quand je vois comme c’est déjà galère avec 3, je n’ose pas imaginer avec 6!!!
Cet été normalement on change de région, de boulot, de vie quoi! je ne me fais aucune illusion, je sais très bien que les amies que je vais garder se comptent sur les doigts d’une main! Je ne suis pas fille de militaire mais j’ai pas mal déménagé enfant, et du coup je sais que c’est inévitable! surtout que là pour le coup, on part à 800km d’ici !!!
bonjour anne, dans quelle region t’installes tu?? peut etre que tu seras pret d’ une copine du blog, se sera deja un debut pour te faire de nouvelles relations ;).
Anne, tu te rapproches de la capitale?
Ah non je m’en eloigne! Au jourd’hui je suis dans le 94, et a partir de cet ete, toute la famille part dans l arriere pays nicois!!!
Ouahhhh joli mouvement vers le Sud 🙂 Et tout le monde est content?
C’est « amusant » car la semaine passée, j’avais tellement les boules que j’ai commencé un billet sur le même thème.
C’est sûr que nous avons mis plus de distance que vous dans notre nouvel habitat et que ça érige des barrières spatio-temporelles.
La raison aussi pour laquelle j’ai repris un peu mon blog, arrêté FB : pour me concentrer sur un plus petit noyau que je pensais dur.
Et quand on a visité la maison dans laquelle nous sommes maintenant, on a tout de suite été séduits par le potentiel qu’elle offrait avec la possibilité d’avoir une vraie chambre d’amis avec salle d’eau privative, histoire que les amis soient au mieux quand ils viendraient.
Le constat est là : compte tenu de l’occupation quasi inexistante de cette fameuse chambre d’amis, je me dis qu’on va la réaffecter à un autre usage.
Et puis il y a ce voyage que nous avons organisé il y a quelques semaines sur nos anciennes terres : 2 jours de congés de posés et l’espoir de profiter des deux couples d’amis que nous avions laissés, une partie du noyau dur. Nous étions entre le sentiment de tomber comme un cheveu sur la soupe (malgré une préparation de longue date et une fatigue incommensurable) et celui de carrément gêner. Nous avons parcouru 1500 km en 4 jours avec des kids exécrables, pour voir deux de nos amis en tout et pour tout 2 soirées, car ceux-ci n’ont pas eu la démarche de sacrifier leur sieste du samedi pour le passer avec nous. L’attitude des autres amis est à peine au-dessus avec une working girl qui ne trouve pas les ressources pour quitter son job 30 mn plus tôt (vivent les horaires variables quand même) pour ne pas rentrer à 19h00 exceptionnellement un soir et qui passe son temps à se plaindre que « elle », elle a un métier intellectuel donc le soir elle est lessivée.
Bah j’ai les boules grave. Peut-être pas tant de l’attitude de ces « amis » que du fait de m’être autant trompée dans mon jugement depuis toutes ces années.
La distance mine de rien, c’est un sacré filtre à cons.
P.S. : tu me diras combien je te dois pour la séance psy 😉
Cette désagréable impression d’avoir fait partie du paysage, et seulement partie du paysage… et quand on en sort, d’autres plantes prennent la place et on ne trouve plus de place pour remettre les anciennes…
je comprends que tu aies les boules…
Chez nous il n’y a pas de chambre d’amis, mais on laisse nos chambres pour les amis 🙂
Pour sûr tu as raison mais la prise de conscience est abrupte et si soudaine. Alors oui je vais m’auto-protéger au prochain coup, en attendre beaucoup moins voire pas du tout. Je me contraindrai aussi beaucoup moins si ces amis viennent nous rendre visite un jour. Une fois, mais pas deux.
Merci pour ce billet dans lequel je me retrouve, j’ai des amis (une petite dizaine) depuis 11 ans, et depuis 2 ans que nous avons déménagés à 30min, presque pas de nouvelles, personne ne se déplace alors que nous, nous sommes prets à déplacer des montagnes! Zéro visite à la mater pour le 2è!Nous n’avons pas fait de nouvel an avec ces amis, et bien déjà 7 mois sans nouvelles! c’est dingue! Alors qu’une amie à moi que je connais depuis 6 ans par la fac n’a pas hésité à nous faire venir chez elle (8h de route que nous avons fait plaisir) pour un we prolongé alors qu’elle avait déménagé depuis 1 mois seulement et ça faisait 4 ans qu’on ne s’était pas vu! Je suis un coeur d’artichaut et je souffre du manque de retour dans l’amitié! Mon meilleur ami, c’est mon homme, heureusement que je l’ai, lui et mes 2 enfants 🙂
il y a du manque, dans ce billet… Je n’ai pas encore parcouru tout l’historique de ce blog découvert hier (puis je suis remontée direct à la source, pour enfin comprendre avec les reportages des maternelles pourquoi donc ce visage me disait qqch ) , mais j’ai l’impression que c’est rare, cela, ici.
Le tourbillon de la vie familiale, c’est incomparable…mais recevoir l’attention, les pensées de quelques autres, « pour nous-même », c’est précieux…
moi c’est plutôt l’inverse, je n’ai jamais été trop entourée d’amis, en décalage, mais qqs amitiés rares, se sont révélées dans la durée et la distance, jouent parfois à l’élastique mais perdurent… Mais plus le tps passe et moins je stresse à l’idée que ce ne soit que du « court terme ». J’apprends à profiter des amitiés nouvelles, spontanées, sans me demander si elles dureront, parce que finalement l’important sera ce que nous aurons vécu à l’instant « t ». Du coup, qd parfois cela s’arrête, c’est plus facile, comme un bon livre.
Et parfois (notamment avec certains collègues de travail, avec qui du coup on a plus de réserve…on met plus de limites….), il y a des surprises. Des gens qui sont là « le jour où », qd on en a besoin vraiment, qd on n’ est pas en état de donner parce qu’on a trop besoin de recevoir…ça rétablit les équilibres…ça me donne envie de continuer à tisser des liens…sans savoir le motif qu’ils donneront.
Clairement, le net a été une surprise à ce sujet. D’un partage conjoncturel (les naissances, la maternité…) se sont créées de vraies histoires, qui certes ne correspondent pas aux standards (certaines amies du net ne seraient peut être pas « vacances-compatibles » avec moi par exemple 😉 ) , mais qui sont riches d’échanges équilibrés, de rigolades, de pensées qui parcourent les kms, de soutiens physiques aussi …
bon, pr un premier comm », c’était un roman, j’essaierai de faire plus court, un jour 😉