Après l’école, il faut y aller. Goûter, anticiper sur ses devoirs, préparer son sac sans rien oublier et y aller. Nager, encore et encore. Se faire un peu mal. Se faire engueuler parfois. Et recommencer.
Rentrer, dîner au micro-ondes. Relire les leçons avec les mains encore fripées. Crémer sa peau desséchée. Remettre au lendemain un jeu ou une BD. Se coucher.
Après l’école, y retourner. Se muscler. S’amuser (un peu). Nager, encore et encore. Progresser. Se challenger. Réciter ses verbes irréguliers d’anglais sur un 400m crawl pour préparer le contrôle du lendemain.
Rentrer, dîner au micro-ondes. Relire les leçons avec les mains encore fripées. Crémer sa peau desséchée. Lire une BD. Se coucher.
Lundi. Mercredi. Jeudi. Vendredi.
Préparer son sac. Prendre son maillot de compète. Préparer ses fruits secs, ses barres de céréales, la tenue du club. Stresser un peu. Imprimer les start-lists. Changer de département. Se concentrer. S’échauffer. Plonger. Nager. Battre ses propres records. Se mesurer à d’autres. Etre déçu. Se concentrer. Recommencer.
Etre qualifié pour des finales. Se reposer. Récupérer. S’échauffer. Se concentrer. Bien boire. Manger, un peu. Se préparer. Ecouter les conseils du coach. Nager. Gagner. Monter sur le podium. Ne pas cacher sa joie. Sourire à Mam’s.
Rentrer, raconter, être félicité. Etre fatigué. Etre fier. Mettre son maillot à sécher.
Et recommencer.
Ce week-end, médailles de bronze pour Basile. YES!
PS: Mon prochain billet sera sur notre rôle là-dedans. Parce que je sais que ça pose question. Pousser ses enfants dans le sport? mettre autant d’énergie pour les conduire, les accompagner etc… Si ce billet en suscite d’autres, allez-y en comm’s!
PS: J’écrirai aussi un billet pour Coline qui a brillé aussi. Mais chacun le sien, hein?
yeah ! bravo Basile !!!
et tes sinus dans tout ça ?
ils on souffert…
Bravo a Basile et a toi d’avoir survécu entre sono à fond et sinus douloureux
on a survécu 🙂
Bravo a Basile!! Je trouve bien de s’impliquer autant pour les activités des enfants!! Nous avons fait de meme pour la patinoire, danse et mes enfants prennent le relais pour leurs enfant avec king-boxing , danse , gymnastique .
patinoire, ça m’aurait plus ça mais ça caille non?
Mes parents nous ont toujours suivis, encouragés, conduis, voire même été nos entraîneurs dans nos activités sportives, à mon frère et moi. Ils venaient nous chercher aux entraînements à 22H30, faisaient des km le week-end, vibraient, râlaient contre les arbitres, etc…
Et aujourd’hui encore, alors qu’on a 32 et 35 ans et 4 enfants à nous 2, mais qu’on continue la compétition, ils sont toujours là dans les gradins… et j’aime bien !!
Et j’ai qu’une hâte d’en faire de même pour mes 2 filles… surement… accompagnée de mes parents !!!
pour quel sport?
Bravo oui ! Le sport c’est le dépassement de soi et tant d’autres valeurs qui forgent un enfant !
Quelle limite se fixer ? C’est une question que je me suis posée… Ce n’est que le début mon aîné a 7 ans. J’estime que je suis dans mon rôle de parent quand je le pousse à aller à son entraînement de rugby dans le froid et la pluie, alors qu’il veut rester au chaud (et que je trouve ça aussi un peu dur !) Sa joie au retour est ma récompense. (Même s’il est tellement sale !!!)
rhaa le rugby c’est dur pour les parents 🙂
Bravo Basile ! (etColine!)
Ici les enfants sont encore petits, mais je suis convaincue que le sport est un super épanouissement pour les enfants. Après tout, tant que l’enfantest tjrs aussi motivé, et qu’il s’épanouit dans ce qu’il fait !
Je ne suis pas encore trop confrontés aux AR école-sport-maison etc !! J’attends donc ton prochain billet avec impatience!! surtout que j’imagine pour toi! ca doit e^tre une sacré gestion !!
oui ça demande de l’organisation 🙂
D’abord, félicitations à Basile :-))
Ensuite en ce qui concerne mon avis sur la question, c’est assez mitigé.. Mon aîné ( presque 16 ans ) a commencé à nager à 4 ans et demi, il a aimé, beaucoup aimé, il a gagné, beaucoup aussi, a même participé aux championnats de France. A 10 ans et quelques, il faisait partie des 10 meilleurs nageurs Français de sa catégorie. Le club et son entraineur fondaient beaucoup d’espoirs en lui. Trop à mon avis. Nous, les parents, l’accompagnions, l’encouragions lors des compétitions mais ne le poussions pas à vrai dire. Et puis un jour, les résultats n’ont plus été là, il n’y arrivait plus, ses camarades à qui il avait toujours mis 50m sans se fatiguer – il faut l’avouer – ont commencé à le rattraper puis à le doubler. Il en a eu marre. Puis une sombre histoire d’agressions qu’il a subies à plusieurs reprises jusqu’à ce que j’aperçoive un énorme hématome sur son épaule et le fasse parler. Quelques uns des « amis » nageurs qu’il connaissait depuis 10 ans s’en étaient pris à lui.. Personne n’avait rien vu à la piscine. Bref. Il avait pris 15 kilos en 3 mois. Son entraineur s’est un jour moqué de lui devant les autres au sujet de son poids et du fait qu’il n’avançait plus dans l’eau en le citant comme l’exemple à ne pas suivre. Bien bien…. Il a tout arrêté il y a 1 an et demi et ne veut plus entendre parler de natation.
Dommage ou pas, on n’en sait rien.
Toujours est-il qu’il a perdu ses 15 kilos depuis et se sent mieux dans sa peau, c’est l’essentiel !
Maintenant, son frère, joueur de foot de 12 ans, vient d’être repéré au niveau départemental et sera donc suivi pendant 3 ans par les représentants de la fédération…. il veut être footballeur puis pompier professionnel, il aime quand on vient le voir jouer bien sûr. Nous aussi. On est là, on le protège, on l’aide à garder les pieds sur terre et la tête dans les étoiles :-))
Pardon pour la longueur de ma prose mais partager cette expérience me tenait à coeur. Merci de m’en avoir donné l’occasion.
oh j’imagine très bien. Merci pour ton témoignage.
Ton grand a trouvé un autre sport?
Bah pas vraiment… Mais il a quand même voulu prendre l’option volley ( il est en seconde ) pour obtenir plus de points au bac ! Et comme il fait 1m88 ( voire plus maintenant.. ) il adore smasher au filet.. Tout n’est pas perdu :-))
Ça fait partie du métier de jongler en voiture, attendre, préparer, soutenir ! Et on aime les voir heureux en s’épanouissant dans le sport… Alors on se reposera plus tard !
oui ça c’est sûr 🙂
Yes. Tu as raison d’être fière. Et lui fier de lui surtout.
Mon fils (8 ans) avait commencé les compet de gym. Et vu son petit regard décu à chaque fois qu’il n’était pas sur le podium (il se faisait souvent laminé) j’étais fort contente quand il m’a dit qu’il arrêtait la compet. Je me demande si c’est moi qui lui ai donné cet état d’esprit (et dans ces cas là, je m’en veux un peu)…
j’aime le voir être fier de lui et c’est vrai que la compète, ça ne va pas à tous les tempéraments, je ne sais pas si j’aimerais.
il peut être fière de lui et toi de lui !
ici deux compétiteurs un judoka et une escrimeuse et ils aiment çà et on les soutient , on encourage , je stresse pendant les compèt , leur père les accompagne mais çà doit rester avant tout un plaisir !
oh oui!!
Bravo Basile!!
« You are the champion of the world!! » bon sans la musique ça rend moins bien… 🙂
je t’imagine bien chanter
Félicitations !!!
C’est vrai que ça serais intéressant de savoir tout ce qu’il y a de l’autre côté, toute l’organisation que cela demande.
Chez nous, ils sont encore petits mais ils commencent déjà à apprécier le sport, en espérant que cela continue ainsi.
j’ai commencé à écrire
Pas (encore ?) de compet’ ici. Mais je me pose aussi ce genre de question. Mon devoir de parent, c’est de protéger et d’assurer de bonnes conditions d’études à mon enfant. Mais c’est aussi de le préparer à sa vie d’adulte en le poussant en dehors de sa zone de confort (la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille). Où s’arrête l’un, où commence l’autre ?
oui et puis qu’il s’épanouisse aussi dans des choses qu’il aime
ici aussi compèt de natation, et podiums.
Dans les prochaines années, il faudra touver un équilibre entre le sport et les études. A nous de suivre pour les aider au mieux dans leurs choix….. sans choisir à leur place… tout en leur montrant toutes les conséquences de chaque choix….Pas facile de discerner, ni pour eux, ni pour nous.
oui, chaque année on repose tout à plat!
Arf, le sport et les trajets… ci le club c’est juste pour s’amuser et progresser, pas d’inscriptions aux compétitions (en tous cas pas pour les débutants en natation). Et l’incompatibilité d’horaires entre 2 activité a imposé un choix dès la 2ème année.
Mais les trajets avec les repas et les siestes des petits, la fatigue de maman, la logistique… qu’est-ce qu’on fera quand les 3 suivants seront en âge de faire un sport? Je me demande bien, parce que juste un c’est pas toujours facile!
Au fait : Bravo Basile! (je réserve les félicitations à Coline sur son post à elle! : )